René MILLET

Ses sculptures sont des bois, branches, racines, ramassés au cours de ses promenades. "Je n'interviens pas dans leurs formes, mais je leur donne néanmoins une seconde vie... ils deviennent alors animaux existants ou imaginaires ... Je ramasse aussi des galets que je fixe sur ces bois, créant des personnages que je dénomme LES GARS LAIDS BRANCHES".

Jean Marie MONNIER dit "VAN MO"

Président de l'association "Vouvant village de peintres"

Ancien élève de l'école ABC de Paris 1964-1970 puis du peintre vendéen André Charles Nauleau 1968-1971

Expositions permanentes : Vouvant, atelier Catimini - La Roche sur Yon :  Original Gallery.

Van Mo tend à délaisser la peinture académique pour s'adonner au "ressentisme", sous l'influence persistante mais amicale de Thierry Deroyant, fondateur de ce nouveau courant pictural (reconnu par la

fédération nationale de la culture française, depuis 1996).

A l'inverse du processus classique et méthodique de création, dispensé dans les écoles d'art, on laisse les sensations s'exprimer de façon spontanée sur le support, soit par le tracé, soit par la matière appliquée.

La définition de base du ressentisme : "les formes se succèdent sans idées préconçues, prennent du sens et déterminent le thème du tableau".

Van Mo est adepte du tracé aléatoire, qui permet de libérer une pulsion intérieure dans un mouvement libératoire, linéaire, voire aérien. Il déclenche la transcription du ressenti de l'instant et il en transpose l'idée initiatique.

Toutefois, Van Mo s'attache à ne pas rester dans l'abstraction et, par un zeste figuratif, aime à ce que le visiteur investisse le message transcrit ... et puisse immiscer le sien !!

Françoise BOUSSAU-JANON

Etudes d'Arts plastiques à l'Ecole des Arts Appliqués de Paris, puis entrée à l'ENSET, école normale supérieure de l'enseignement technique à Cachan.

Enseigne les Arts Plastiques à Cholet, puis Fontenay le Comte.

Son travail s'appuie sur un constat simple : la nature produit et propose, sans règle apparente ;  l'homme, quant à lui, suit les lois qu'il s'est fixées.

Ses grands aplats cartonnés canalisent ombres et lumières, qui sourdent parfois des entrailles du cadre. Ce dialogue esthétique permet alors d'explorer la relation entre l'homme et la nature.

Bien que dépendant de la nature, l'homme cherche à la maîtriser, et...  l'abîme. La vie répond, s'immisce entre les immeubles comme la lumière entre les aplats. Les personnages hors cadre sont partie intégrante de l'œuvre, spectateur du déroulement du monde, et pourtant acteur de son évolution.